La polarisation est une nouvelle donne qui reconfigure l’ensemble du champ social, au-delà du seul terrain politique. Et elle concerne de plus en plus les entreprises, sommées de choisir leur camp, analysent Patrick Ropert et Mouna Sepehri.
Parce qu’elle excède la théâtralité de convention, la violence des débats parlementaires sur la réforme des retraites à la fois choque et surprend. Sans nier l’importance des enjeux, l’outrance semble s’être imposée comme régime discursif par défaut, annihilant toute possibilité de délibération réelle, a fortiori de compromis entre les forces en présence D’aucuns y voient la marque d’un camp ; nous y voyons plutôt la marque de notre temps.
Lire la suite sur Les Échos (édition abonnés)